De Téhéran à Monaco, la destinée du Dr Ali Behnam-Bakhtiar, virtuose du luxe dans l’espace.

Architecte d’intérieur, concepteur d’événements, et désormais créateur de haute joaillerie, le fondateur d’Ali Bakhtiar Designs puise son imagination dans la nature pour transcender les rêves de ses clients. Portrait de ce génie des Arts, qui transforme en Or le moindre ouvrage qu’il entreprend.

Le sourire charmeur, fin et élégant, Ali Behnam-Bakhtiar est de la trempe des grands. De l’apanage des puissants.

Né dans une famille aristocrate Iranienne, il en a conservé les codes. Ceux d’une culture fastueuse, mais raffinée. Après un exode en France, pays des lumières et du bon goût, il passe par les institutions de référence dans le domaine du luxe, où l’on forme les grands créateurs de demain. Pourtant, il n’avoue n’en avoir gardé que les fondements. Car son style, il l’a pensé, soigné et imposé.

Il y a vingt ans, lorsqu’il débute dans l’industrie compliquée de l’évènementiel, il fait le choix d’un pari osé ; celui de créer des ambiances où le décor ne fait qu’un avec le moment, en y incrémentant des éléments réservés à l’architecture d’intérieur.

Il ne se contente pas d’organiser et d’optimiser l’espace ; il dessine, joue avec les couleurs, les matières. Il transgresse, innove, convainc. Mobiliers de salon écru, tables en cristal de roche, moquettes en alcantara et lustres Baccarat, Ali Behnma-Bakhtiar pouvait transformer le Palais des Glaces, un atelier brut de Soho ou le petit salon du château de Chambord. Sa seule limite était le budget de ses clients. Et à force de renommée, ce budget s’est considérablement étendu, pour ne plus être qu’une illusion.

Aujourd’hui, Homme accompli – et sommité reconnue – Ali Behnam-Bakhtiar compte dans son portefeuille de clients ce qui se fait de plus chic et de plus privilégié chez le gotha mondial et les stars.

Mariage de deux mille personnes en Inde, union nuptiale de cinq cents invités parmi les plus riches du Qatar, ou anniversaire de stars de cinéma mondialement connues, il passe d’une fête à une autre, de la sublimation d’un moment intime à la mise en lumière du show off le plus décadent.

Mais avec les années, « le grand chambellan de la jet set » comme il est souvent affublé, se lasse, et avide de nouvelles expériences tente d’autres choses.

Il est Homme à devoir être occupé, stimulé, challengé.

Il s’attèle alors à l’architecture et fait sortir de terre des projets aussi pharaoniques que surprenants. De Saint-Jean-Cap Ferrat à Londres en passant par Monaco, Dubaï ou Mykonos, Ali Behnam-Bakhtiar travaille jour et nuit, sans relâche, et toujours là où on ne l’attend pas.

Un palace de deux cents chambres, la propriété viticole d’un baron de l’industrie ou la résidence secondaire d’un oligarque bien connu. Rien n’est trop grand, rien n’est trop beau.

Penser une piscine à débordement surplombant les eaux azuréennes à plus de 20 mètres ? Une broutille.

À l’emploi de marbres de carrare, de lapis-lazuli d’Afghanistan ou de Jade de Malaisie, il crée, transforme, sublime.

Précurseur du marbre lasérisé, organisé autour de baguettes en laiton dorées à la feuille d’or, il en fait sa marque de fabrique. Rapidement, il devient une référence incontournable du luxe sophistiqué.

Ali Benham-Bakhtiar entreprend alors de pousser le jeu vers des paradigmes responsables. Il s’inspire de courants nordiques et pioche dans des matériaux dont les designers scandinaves font usage dans leurs scénographies. Il réussit alors à rendre nobles des produits considérés comme simplement écoresponsables, en les mariant avec des ambiances plus byzantines, romaines ou orientale. Le mariage, toujours. L’union, encore.

Il étend sa fièvre aux yachts, voiliers et autres jets privés.

Inarrêtable, il ira jusqu’à habiller l’intérieur d’un avion-cargo pour lui conférer un style Air-Force One, version Palazzo Armani. Mais l’aménagement d’espaces incongrus ne lui suffira plus. Cet iconoclaste du bon goût et du raffinement qui a fait de la nature son mantra et du luxe sa volupté, se lasse.

Il lui faut retrouver un sang neuf. Il embrasse alors un talent supplémentaire à son éventail, une nouvelle corde à son arc de la renaissance. Il se met en tête de dessiner une ligne de haute joaillerie, qui allie la félinité aux pierres d’exception.

Les courbes élancées de pièces épurées côtoient diamants, rubis de Madagascar, émeraudes du Brésil et Saphirs du Sri-Lanka. Le designer choisi lui-même ses pierres et connait précisément le poids et la taille de chacune de celles qui ornent ses joyaux.

Les stars se les arrachent, la noblesse dorée le tancent pour les porter.

Un autre pari réussi.

Insatiable, il se tourne désormais vers la création d’une ligne d’accessoires de Polo, sport chic s’il en est un, où se mêleront confort, technologie et luxe. Plusieurs joueurs chevronnés attendent déjà impatiemment le lancement de « Polonium », qui promet de bouleverser les codes de ce sport particulièrement choyé par les têtes couronnées du monde entier.

Car Ali Behnam-Bakhtiar est non seulement un créateur de talent, mais également un stratège affuté. Nul mieux que celui qui nourrit son écosystème ne sait durer à se rendre indispensable.

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