Alec Monopoly : le street-artiste le plus bankable du moment !
Difficile d’aborder la scène street-art américaine sans mentionner Alec Monopoly, un de ses ambassadeurs les plus fructueux. Reconnaissable à son haut-de-forme vintage, ce New-yorkais anonyme a travaillé de concert avec la fine-fleur du star-system : des luxueuses montres suisses de TAG Heuer, à la tournée Justin Bieber’s Believe, en passant par les W Hotels et une myriade de célébrités (Miley Cyrus, Avicii et Snoop Dogg parmi tant d’autres).
Une ode à la pop culture
Puisant dans les univers respectifs de la pop culture et du capitalisme, les travaux d’Alec Monopoly dépeignent des personnages fictifs fortunés dans diverses saynètes de jet-set ultra-colorées.
S’il s’épanouit dans le graffiti et la toile, l’artiste s’investit sur divers formats. Baskets, sacs de luxe, casques de Dark Vador et Stormtroopers, skateboards, sculptures… Il y a quelques mois, il présentait même son premier jouet haut de gamme : une figurine “autoportrait” dans l’esthétique de Richie Rich, un personnage de comics américain. Hasard ou non, Alec débutait sa carrière en plein milieu du krach boursier de 2008.
Empruntant à Andy Warhol, Drella, Jean-Michel Basquiat et Keith Haring, Alec Monopoly a fait de l’emploi de teintes vives et gaies une réelle signature. Or, le dénominateur commun à ses oeuvres c’est bel et bien le richissime Uncle Pennybags de Monopoly : un personnage qui s’immisce souvent au coeur de ses travaux.
« Je l’utilisais comme le métarécit de ce qu’il se passait avec Bernie Madoff et Wall Street, explique-t-il. Auparavant, je lui donnais une mauvaise connotation. Aujourd’hui, c’est différent. J’ai commencé à vivre cette vie de Monopoly Man. De mauvaise connotation, je lui ai donné une connotation positive. Je vis une vie où je suis une performance artistique de lui-même. »
Des partenariats prestigieux
« Je fais du graffiti pour faire de belles choses à partir de choses médiocres ». A contrario à ses pairs, Alec tend à éviter le vandalisme. L’artiste préfère s’abandonner sur les murs grisâtres des buildings abandonnés ou, occasionnellement, lors de collaborations avec des firmes fastueuses et des célébrités.
En 2015, Alec repeignait l’Hermès Birkin de Khloe Kardashian. Paré de l’inscription “Khlomoney”, le sac teint en vert dépeint le Monopoly-Man en fuite avec un sac billet à la main. Plus tard, l’artiste redonnait un coup de jeune au tramway de Honk Kong en l’arborant d’un pétillant rose fuchsia et de divers de ses personnages mascottes.
Plus récemment encore, TAG Heuer lançait les éditions spéciales Alec Monopoly de ses Formula 1 et Carrera Heuer 01. Sur fond blanc, leurs cadrans illustrent un design sur mesure de l’artiste américain.
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Pour en savoir plus sur Alec Monopoly, consultez son site officiel.