Mirazur : au sommet de la gastronomie !
Un Eden caressé par le soleil… Mirazur, orchestré par la main virtuose de Mauro Colagreco, a été nimbé d’une consécration singulière. En somme de sa 3e étoile au Guide Michelin, le restaurant mentonnais s’est vu être couronné du titre du “World’s Best Restaurant”, dépassant le danois Noma et l’ibérique Asador Etxebarri.
C’est trônant sur les hauteurs de Menton que l’institut borde la frontière transalpine où ses jardins tentaculaires, dont ses luxuriants avocatiers, épousent l’infini bleuâtre de la Méditerranée. Sans associer sa cuisine à un terroir spécifique, Mauro Colagreco puise son unicité dans son irrévocable dextérité. Car, en amalgamant les vertus de gastronomies au pluriel, Mirazur marque nos papilles au fer rouge…
Mirazur : la fine fleur du bassin méditerranéen…
Ceinturée par citronniers, pamplemoussiers et autres, l’institution, une bâtisse des années trente, naquit en 2006. Un an, à peine, suivant son ouverture, le Mirazur est auréolé de sa première étoile Michelin tandis qu’en simultané, il se niche à la 35e place des meilleurs restaurants mondiaux.
Or, encore aujourd’hui, Mauro Colagreco et sa brigade ensorcellent et dépaysent les plus fins gourmets. Au coeur de ses intérieurs, c’est par souci d’épuration que le restaurant opta pour une esthétique fine et châtiée où la mer, visible au travers d’une large baie vitrée, investit les tables. Derrière, un mur fut abattu pour exposer à l’oeil des plus curieux les moindres faits et gestes des cuisiniers. Sa simplicité, associée à l’authenticité de ses alentours, font de Mirazur un écrin qui s’émancipe de sa simple fonction gustative. Bien au contraire, c’est une escapade multisensorielle…
Quant à la cuisine de Mauro, elle ne suit nulle ligne conductrice. La fluctuante carte de l’italo-argentin emprunte çà et là à divers terroirs. Quitte à bouleverser son menu sur coup de tête, aucun de ses plats ne sont constants : un gage, sans équivoque, de la virtuosité du chef.
Sa betterave en croûte de sel et sa sauce au caviar, son pigeonneau, épeautre et fraises des bois, son huître Gillardeau, crème d’échalote, déclinaison de poires… tous se composent de produits de proximité, parfois même du jardin personnel du Mauro où blettes, roquettes, carottes blanches, betteraves poussent en abondance. Au paroxysme de l’audace culinaire, Mirazur est un carrousel de goûts et de teintes.
Mauro Colagreco : au sommet de l’art culinaire
Après avoir investi les fourneaux des plus grands, Bernard Loiseau, Alain Ducasse et Alain Passard pour ne citer qu’eux, Mauro Colagreco augurait d’ouvrir son propre établissement quelque part autour du bassin méditerranéen. Songeant à l’Espagne, puis l’Italie, l’italo-argentin fit son nid à Menton où, sans le savoir, il ouvrait le futur meilleur restaurant du monde.
Cependant, en sa qualité de seul chef étoilé argentin du monde, Mauro a conservé des attaches fortes à sa terre natale. Il devint Chef Conseil de l’Alvear Palace Hôtel et de ses deux installations, L’Orangerie et le Lobby Bar à Buenos Aires.
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