Deux montres Rolex et Panerai Radiomir ultra-rares mises à la vente lors d’enchères à l’Hôtel Hermitage de Monte-Carlo
Spécialisé dans la vente d’œuvres d’art et d’objets de collection, Artcurial organise du 17 au 19 juillet prochains une mise aux enchères résolument fastueuse et exclusive. À l’occasion, une pléthore de biens ultra-luxueux seront soumis à la vente : des sacs à main Hermès old-school aux montres vintages en passant par des bijoux au paroxysme de la splendeur. Quant au lieu, ce sont les quartiers estivaux du mythique Hôtel Hermitage de Monte-Carlo qui accueilleront l’évènement.
Lors de l’enchère Watches du jeudi 18, une splendide sélection de montres tâcheront de séduire les acheteurs potentiels. Parmi elles, une Rolex Daytona Paul Newman de 1967 et une Panerai Radiomir de la Seconde Guerre mondiale risquent de faire de l’ombre au reste des chronographes exhibés…
La chronographe Rolex “Daytona” de 1967 : une édition limitée et exclusive
Produite sur une courte période, la référence 6240 de la Rolex “Daytona” de 1967 est résolument exclusive… Sublimée par un rarissime cadran “Paul Newman”, cette montre sur fond blanc a conservé toute sa superbe malgré son ancienneté. Elle a aussi été l’objet d’un fort intérêt des spécialistes. Grâce à son exact même cadran que la référence 6239, les mostrophilistes ont établi que la 6240 était une gamme de transition : d’où son immense rareté. Convoitée, elle est par ailleurs une des Rolex les plus convoitées par les collectionneurs avec la RCO 6263 ou la Corsini 6240. À ce jour, très peu d’exemplaires sont trouvables sur le marché.
Cette superbe et rarissime Rolex “Daytona” a un prix estimé de 250 000 – 350 000 €.
La Panerai “Rösel Radiomir” : une montre chargée d’histoire
La seconde montre rivalise de rareté. Caractérisée par ses pattes fixes plus longues, la Panerai “Rösel Radiomir” est défini par quelques caractéristiques clés : sa signature « Rolex S.A. » sur le fond du boîtier son numéro de référence suivi de son numéro de série… Pour éviter l’identification par les forces ennemies en temps de guerre, son cadran sandwich est complètement anonyme.
Toutefois, la spécificité phare de la Rösel Radiomir est sans équivoque son propriétaire. Nageur de combat, l’Allemand Helmut Rösel reçut ce chronographe à la fin de son entraînement au sein de l’unité spéciale de la marine. Il porta la même montre lors de missions à Duisberg et Wittenberg. Après la guerre, le soldat devint prêtre à Hambourg avant de recevoir la Croix du mérite fédérale allemande.
Vendue avec sa décoration militaire, son écusson du nageur de combat, sa photographie et deux de ses lettres manuscrites, la montre d’Helmut Rösel est estimée de 90 000 à 110 000 €.
Notez que vous pouvez participer à l’évènement Watches à partir de la plateforme web d’Artcurial. De là, vous aurez l’occasion d’enchérir en direct sur des montres de prestige.
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@Artcurial et Centre de Presse de Monaco